Le tango:
un imprévisible face à face entre un homme et une femme, un moment unique et privilégié, un dialogue improvisé, dans un jeu à deux, tendre et violent qui est un solennel défi à notre créativité.
Notre travail est destiné à trouver ce tango, ce déplacement flottant, intense et intemporel de deux corps harmonieusement unis dans l’espace, qui finissent par se fondre dans une même rythmique de mouvement, dans une seule et même écoute
de la musique.
Texte Gisela Graef-Marino
Gisela and Sergio/Dance
Depuis 1995, ils développent ensemble un style fondé sur la recherche de l’harmonie, la fluidité, la sensualité et l’équilibre.
En 1995-97, ils partent en tournée en Europe avec le groupe « Gomina ». En 1998-2005, ils participent au film » Tango » avec le « Grand Orchestre de Juan José Mosalini », avec lequel ils partent en tournée mondiale (Europe,USA, Canada).
Chorégraphes et danseurs dans « Tango, la elegia de quienes ya no estàn », « Maria de Buenos Aires », accompagnés de l’orchestre « I Fiamminghi » et « Solisten van Vlaanderen », ils sont invités comme solistes par divers ensembles : Sexteto Veritango, Buenos Aires, Tango Ensemble, Quintet Tiempo Sur, Tanguisimo, Piacevole.
Ils participent , entre autres, au Festival « Buenos Aires Tango » en 2001 à Paris (Palais de Chaillot). Festival TangoSud Montpellier 2006, Festival de Bruxelles en 2006. En 1997, ils fondent l’association « Estacion Tango » et créent leur propre école de tango à Bruxelles. Invités à enseigner et danser le tango partout en Europe et aux Etats-Unis, ils fêtent en avril 2006, 11 années de recherche commune.
Depuis leur rencontre, en 1995, ils développent un style fondé sur la recherche de l’harmonie et l’expression de la fluidité. Leur recherche s’organise autour des notions d’harmonie, de sensualité et d’équilibre.
De 1995 à 1997, ils partent en tournée avec le groupe « Gomina » dans toute l’Europe.
En 1998 ils participent au film Tango de Juan José Mosalini (Meyer Production), qui leur vaut de nombreuses tournées (Suisse, Turquie).
De 1998 à 2004, ils partent en tournée mondiale avec le « Grand Orchestre de Juan José Mosalini » :
• en France (Dunkerque, « Le Bateau-feu », mai 2002)
• en Suisse (Muttenz, « Festival Tango vivo », janvier 1998)
• en Allemagne (Blumenhof Festival, septembre 2000)
• en Turquie
• aux Etats-Unis (Hollywood Bowl, Los Angeles, et au Canada).
Ils se font également remarquer par leur talent de chorégraphes et danseurs dans « Tango, la elegia de quienes ya no estan », accompagnés de l’orchestre de Flandres « I Fiamminghi et Solisten van Vlaanderen ».
Ce spectacle est présenté en Hollande et en Belgique.
De 2000 à 2004, ils sont danseurs et chorégraphes pour le spectacle María de Buenos Aires, monté au théâtre de Gand par Rudolph Werthen et l’orchestre de Flandres « I Fiamminghi et Solisten van Vlaanderen » avec lequel ils partent en tournée en Israël et à Londres.
Ce même spectacle fera l’objet d’une tournée avec l’Orchestre de Juan José Mosalini en Grèce, Italie, Allemagne et France (Avignon, Opéra-Théâtre, mars 2004)
De 1998 à 2005, ils sont invités comme solistes par divers ensembles :
• Orchestre de Juan José Mosalini – Bruxelles (Palais des Beaux-Arts, 1998)
• Sexteto Veritango – Danemark, Allemagne (Bensheim, 1998)
• Buenos Aires Tango Ensemble – Allemagne ( « Altstadtfest », 1999)
• Quintet Tiempo Sur – France (Ville d’Avray, février 2002)
• Tanguísimo – France (Boulogne, février 2003)
• Piacevole – Bruxelles (Théâtre Flagey, octobre 2005)
Ils sont également invités à participer :
• au Festival « Buenos Aires Tango » du 04 au 27 mai 2001 à Paris (Palais de Chaillot)
• à la Noche de la Pasión en Belgique (Gand, 1996, 2000)
• au 5e Festival Montpellier Tangosud ( 2006)
• au 2e Festival de Tango à Bruxelles (2006)
En 1997, ils fondent l’association « Brussel Tango », devenue « Estación Tango » et créent leur propre école de tango à Bruxelles. Ils sont invités à enseigner et danser le tango en Europe, en Afrique du Nord et aux Etats-Unis.
Gisela Graef-Marino
Très tôt formée à la danse à la Escuela municipal de Música y Danza de Santiago (Chili), elle continue son apprentissage de la danse classique et moderne à Munich, à New York et à Paris.
Elle se forme ensuite à New York, en particulier à l’Ecole d’Alvin Ailey, et à Paris, où elle devient professeur de modern jazz, tout en suivant une formation théâtrale au cours Florent et à l’Ecole du mime Marceau (en 1980, elle participe à la première représentation de l’école, La Prohibition).
A la même époque, elle se produit dans diverses compagnies de théâtre (La belle et la bête, à l’Eden Théâtre), de danse (Le théâtre nu – danse et mime), dans diverses opérettes au théâtre du Châtelet (Petroushka, avec Rudolph Noureev, et La veuve joyeuse, mis en scène par Alfredo Arias). Elle démontre aussi ses talents de chorégraphe dans New York Blues, monté au Palais des Glaces (Paris) avec les danseurs de Mudra Afrique.
En 1983, elle est parmi les précurseurs du tango argentin à Paris, aux « Trottoirs de Buenos Aires ».
Ses talents de danseuse et chorégraphe l’amènent à co-réaliser « Libertango » (1985). Commence alors une longue collaboration avec le danseur et chorégraphe Jorge Rodriguez. En 1986, elle danse dans Argentina Story avec la Compagnie « Danza Teatro » de Argentina à l’Espace du Marais (Paris).
Elle fonde ensuite et co-dirige, avec Jorge Rodriguez et Leonardo Sanchez à la direction musicale, la troupe de tango « Gomina », composée de Silvana Deluigi et Sandra Rumolino (chanteuses), Roberto Tormo et Mauricio Angarita (contrebassistes), Daniel Cabrera et Juan José Mosalini junior (bandoneón), Leonardo Sánchez (guitare et arrangements). Pendant un an, aux « Trottoirs de Buenos Aires », la troupe présente « Como un tango ». Le succès est tel que la troupe monte « Aguantango » et part en tournée de 1987 à 1997 en Europe pour présenter les deux spectacles.
Parallèlement à cela, elle danse dans « Revolver », un spectacle en hommage à Carlos Gardel, au théâtre María Podestá, à Buenos Aires.
Elle est invitée par Pablo Verón à devenir sa partenaire dans le spectacle Fous de folies, mis en scène par Alfredo Arias aux Folies Bergères (Paris), de 1993 à 1994.
En 1995, elle rencontre Sergio Molini. Ensemble, ils ont créé un style qui leur est propre, empreint de sensualité et de fluidité, qu’ils enseignent à travers l’Europe.
Sergio Molini
Il débute à la Escuela Clasica y Moderna de Juan Carlos Abraham (Argentine).
En 1985, il rencontre Jorge Donn, qui l’invite à rejoindre l’école « Mudra International » en Belgique, dirigée par Maurice Béjart.
Il danse dans les spectacles du « Ballet du XX° siècle » dirigé par Maurice Béjart ainsi que d’autres ballets, dont le « Ballet Municipal del Teatro San Martin » (Buenos Aires), dirigé par Ana Maria Steckelmann et Oscar Araiz. Chorégraphe, il réalise « La Reina de la noche » au Théâtre Juan de Vera (Argentine) et « Los inmigrantes de ningun lugar », en 2001 en Argentine.
En 1995, il rencontre Gisela Graef-Marino et intègre la troupe « Gomina ». Depuis, ils dansent ensemble et ont créé un style empreint de sensualité et de fluidité, qu’ils enseignent à travers l’Europe.
D’origine argentine, il fait ses débuts à la Escuela Clásica y Moderna de Juan Carlos Abraham (Argentine). En 1985, il rencontre Jorge Donn alors en tournée en Argentine, qui l’invite à rejoindre l’école « Mudra International » en Belgique, dirigée par Maurice Béjart, où il étudie pendant deux ans.
De 1986 à 1991, il est engagé en Argentine et en Belgique par diverses compagnies de danse classique et moderne, pour ses talents de danseur et de chorégraphe.
En tant que danseur, il participe aux spectacles organisés par le « Ballet du XXe siècle » dirigé par Maurice Béjart, le
« Ballet royal de Wallonie », le « Ballet de la Universidad de Mendoza » et le « Ballet Municipal del Teatro San Martin » (Buenos Aires), dirigé par Ana Maria Steckelmann et Oscar Araiz.
En 1995, il participe au court-métrage « Keer uw boot omen bid », projeté dans l’émission « Lolapelicula », sur TV1 en 2001.
En 1998, il danse dans « Tango avec un ou deux danseurs », (chorégraphie de Carla Foris, Lille)
En 2001, il est paыrticulièrement remarqué pour sa chorégraphie de « La Reina de la noche » au Théâtre Juan de Vera (Argentine) et de « Los imigrantes de ningun lugar » (Argentine).